Le numérique et la transparence : un virage à prendre pour les auto-écoles de proximité

Créé le
min reading

L’examen du permis de conduire est le premier examen de France : en 2018, 1,6 million de candidats se sont présentés à l’épreuve théorique du code et 1,9 million aux épreuves pratiques de conduite selon une étude réalisée par le Ministère de l’Intérieur. Au total, ce n’est pas moins de 48 millions de personnes détentrices du permis de conduire aujourd'hui selon le Gouvernement français !

Le permis est également un passeport vers l’emploi, la sociabilité et la mobilité.

Malheureusement, ce secteur d’activité pourtant très pérenne n’est pas épargné par la crise sanitaire et économique du Covid-19 qui l’a touché de plein fouet. Les auto-écoles se sont vues, comme pour les restaurants, dans l'obligation de mettre totalement en arrêt leurs services durant le premier confinement, comme pour le second qui vient d’entrer en vigueur, entraînant alors un déficit d'environ 350 000 passages au permis de conduite (source France info). Pour ce second confinement, elles ne sont autorisées qu’à l’accompagnement des élèves pour le passage de l’examen.

Pour assurer une forme de “continuité pédagogique” et garder le contact avec leurs clients, les auto-écoles ont recours aux outils numériques : code en ligne, chaînes Youtube, ou encore visioconférences, les structures ont eu de nombreuses idées pour continuer d’accompagner leurs élèves.

La jeune génération d’élèves baigne dans le monde du numérique depuis sa tendre enfance et c’est une pratique qui fait partie de leurs usages. Au quotidien, ils se tournent donc naturellement vers des solutions numériques et les méthodes en ligne, un grand enjeu pour cet écosystème en pleine évolution.

Justement, la start-up Mounki propose d’accompagner les auto-écoles dans leur transformation digitale grâce à une solution numérique performante et pédagogique pour tous : gérants, enseignants et élèves !

Une concurrence pour les auto-écoles traditionnelles de plus en plus accrue

À l’heure d’internet en accès illimité sur tous les appareils, le futur conducteur a la possibilité d’apprendre la conduite avec 2 types d’auto-école : celles que l’on nomme “traditionnelle“ / “de proximité” ou celles dites “en ligne”.

Voici quelques points à retenir :

  • Pour les auto-écoles de proximité :
  • Une qualité d’enseignement avérée
  • Un suivi et un accompagnement pédagogique assuré par des enseignants qui suivent le parcours de leurs élèves jusqu'à l'obtention du permis
  • L’expertise et la maîtrise d’un métier de longue date
  • Une adoption lente des nouvelles solutions mais pas inexistante
  • Pour les auto-écoles en ligne :
  • Une grande flexibilité en ce qui concerne la réservation des heures de conduite mais cela induit un changement fréquent de moniteurs et donc une pédagogie pas forcément uniforme
  • Des outils numériques et modernes pour une jeune cible préférant le digital et pour ceux qui sont autonome
  • Un modèle d’affaire basé sur l'ubérisation

Les auto-écoles traditionnelles gardent donc l’avantage en matière d’apprentissage et services pédagogiques proposés. Cependant, pour ne pas voir leur clientèle s’orienter vers la solution “tendance”, elles doivent se moderniser. C’est pourquoi la numérisation du secteur des auto-écoles traditionnelles est au cœur du débat.

Une confiance en péril

Au-delà des prix d’appels compétitifs des auto-écoles en ligne, un autre fardeau s'abat sur les auto-écoles traditionnelles qui sont souvent accusées d’un manque de transparence sur l’avancée de la formation de leurs élèves et les prix. Une prise de conscience récente de la part du gouvernement, les incite à rendre ses lettres de noblesse au secteur en facilitant d’accès au permis de conduire et sa transparence !

Une volonté du gouvernement pour rendre le secteur plus transparent et moderne

Un permis de conduire plus rapide et accessible” : c’est donc l'objectif de la réforme annoncée le 5 mai 2019 par le gouvernement. À cet effet, le gouvernement met en œuvre une série de mesures, dont l’expérimentation, la généralisation et l’obligation d’utiliser un livret de formation numérique pour tous les candidats à partir de fin 2021 initialement prévue en 2020. Les auto-écoles, déjà de plus en plus tournées vers le numérique, doivent rester compétitives tout en accueillant ces nouvelles innovations technologiques.

Les auto-écoles de proximité face à un tournant

L’écosystème des auto-écoles, dites traditionnelles, fait face à un tournant majeur : s’adapter ou disparaître.

De manière générale, l’utilisation du papier est de moins en moins fréquente dans nos vies. Nous sommes donc déjà habitués à la dématérialisation (par exemple les impôts) ! Elle a aussi de forts avantages dans le secteur de l’auto-école : suivi simplifié de la performance, meilleur confort de travail et une meilleure adaptation aux attentes des clients. Il est donc l’heure pour les auto-écoles de se tourner vers des solutions numériques afin de se moderniser et d’entrer dans la grande marche du digital !

Mounki, start-up tech fondée en 2016 par Cédric QUADJOVIE (Ingénieur informatique) puis rejoint par Romain BARRIER (Enseignant de la conduite) propose une solution simple composée de 3 outils connectés entre eux et dédiés à chaque acteurs afin d'accompagner les auto-écoles dans leur numérisation & redorer le blason du métier de l’enseignement de la conduite.

En résumé, il est nécessaire pour les auto-écoles de contrer cette “ubérisation” grandissante du secteur en modernisant leurs services tout en gardant leurs atouts pédagogiques et de proximité. Une modernisation qui passe par l’adoption de solutions numériques simples d'utilisation et un suivi pédagogique basé sur la transparence !