Code de la route 2010, les piétons et cyclistes prioritaires. | Permis de conduire

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Depuis le 17 novembre 2010, les piétons peuvent traverser la rue n’importe où. Les cyclistes peuvent eux sous certaines conditions, passer au feu rouge lorsque le feu tricolore est au rouge.

Les piétons prioritaires sur la voie publique.

Avec cette nouvelle mesure, l’Etat décide de bouleverser la hiérarchie de l’espace de circulation. Désormais, piétons, cyclistes et automobilistes doivent cohabiter autrement. Là où la voiture dictait la  loi, elle devra maintenant lever le pied pour céder le passage n’importe où les piétons voudront traverser. Mais attention cela ne les rend pas pour autant prioritaires, il ne faut donc pas abuser de cette nouvelle mesure en traversant les yeux fermés, car le piéton reste toujours très vulnérable face à un véhicule de plus d’une tonne lancé à 50km/h. Cette loi ne va cependant pas changer les comportements, car bon nombre sont les piétons ne traversant pas aux passages qui leurs sont réservés. La seule différence est que si un automobiliste est pris pour un refus de priorité, lui en coûtera la somme de 135 euros et un retrait de 4 points sur son permis de conduire. Autant dire que les automobilistes devront maintenant être très vigilants et lever le pied.

Les vélos peuvent maintenant tourner à droite au feu rouge.

Tout comme pour les piétons, c’est encore un comportement délictuel qui a imposé cette nouvelle mesure. Les arguments avancés ont réussis à convaincre le code de la route :

  • L’effort à réaliser pour redémarrer après un arrêt à un feu.
  • L’absence de réel danger lorsque l’on tourne à droite à faible allure.

Mais attention à bien être vigilant quant à la signalisation, car tous les carrefours n’ont pas accepté cette mesure. Il en coûtera 90 euros à chaque cycliste abusant de cette nouvelle loi. La signalisation se mettra en place progressivement jusqu’en début 2011. De même que pour les piétons, les cyclistes ne seront pas prioritaires dans leur manœuvre, la voie transversale à elle un feu vert et possède donc la priorité. Attention donc à ne pas s’engager à l’aveugle.

La volonté de l’Etat est donc d’en finir avec la « dictature » de la voiture dans l’espace de circulation. En avantageant les plus fragiles, les moins rapides. Même si ces deux mesures ont vu le jour après de multiples comportements délictuels. La vraie différence : un risque de contravention pour les automobilistes.